Accompagnez la timidité de votre enfant ou adolescent !

mar, 06/12/2018 - 12:50 -- siteadmin

"Interrogé par son enseignant ou une personne adulte, l’enfant timide se met souvent en échec. Il a peur du regard des autres, le monde entier semble moqueur, alors il finit par perdre ses moyens et répondre à côté."

Votre enfant ou adolescent a du mal à s’exprimer, il est trop en retrait, il hésite quand il s’agit de se mettre en avant ?

Il a peur de prendre des initiatives, il s’isole et se réfugie parfois dans le mutisme ?

Entre isolement, inhibition, maladresse et peur du regard de l’autre, la timidité est un frein courant chez beaucoup de nos enfants et adolescents.

Comprendre la timidité

La timidité résulte d’une combinaison de facteurs associés tels que la peur, le manque de confiance en soi et l’envie prégnante de faire bonne impression. Elle se manifeste généralement par des rougeurs ou des tremblements,  mais également par l’incapacité à faire face à une situation. L’enfant ou l’ado timide n’ose pas faire ou dire les choses et reste souvent isolé dans son coin. En classe, cet enfant est en retrait. Très discret, il participe peu, ce qui peut être interprété comme un manque d’intérêt, alors qu’il n’en est rien. A la maison, il reste souvent dans sa chambre et ne manifeste aucune envie.

Une peur qui freine l’élan n’est pas une maladie !

L’enfant qui manque d’assurance développe souvent le complexe du parfait. Et comme il a peur du jugement des autres, il perd ses moyens.

L’échange avec les autres lui fait peur car il n’arrive pas à se positionner avec les autres. Lorsque le mécanisme psychique de la timidité n’est pas enrayé, il engage l’enfant dans un cercle vicieux qui aggrave progressivement ce processus et peut mener à terme une anxiété sociale et une mésestime de soi.

Quand la timidité brise la parole et isole

La timidité entraine l’inhibition et l’isolement, ce qui nourrit l’anxiété générale et sociale de l’enfant.

Améliorer le quotidien de la timidité

En sophrologie, il existe un protocole contre la timidité. C’est un protocole d’amélioration du quotidien, car l’isolement dans lequel s’enferme peu à peu l’enfant impacte son bien-être dans la vie de tous les jours.

Il a pour objectif d’amener l’enfant à s’affirmer sereinement. Pour cela, l’enfant doit apprendre à dépasser sa peur et à développer la confiance en lui

Les demandes les plus exprimées en cabinet : ne plus avoir peur, être moins isolé, se sentir plus confiant

Et aussi,

Je ne veux plus être tout seul

Je veux m’aimer

Je veux garder mes copains

Je veux garder mes moyens

L’objectif de l’accompagnement sera de l’aider à s’affirmer facilement.

Pour cela, il faudra un accompagnement par plusieurs étapes ( 10 à 12 séances)

Chasser les peurs de ne pas être à la hauteur

Que ce soit en classe ou dans la vie de tous les jours, il est important que l’enfant élimine ses angoisses, par le biais de respirations et d’exercices dynamiques qui vont lui apprendre à évacuer.

L’enfant a peur d’être nul, d’être incapable de ne pas bien faire.

C’est d’autant plus dommageable que bien souvent, l’enfant est en phase avec son apprentissage, il connait les réponses aux questions, mais il n’ose pas s’avancer de peur de faire mal les choses.

Une recherche de la perfection qui l’enferme dans l’évitement et lui fait perdre les moyens.

Un stress qui le handicape

Interrogé par son enseignant  ou une personne adulte, l’enfant timide se met souvent en échec. Il a peur du regard des autres,  le monde entier semble moqueur, alors il finit par perdre ses moyens et répondre à côté.

Le stress et ses manifestations chez l’enfant

Maladresse

Bégaiement

Agitation corporelle

Rougeur sur le visage et plaques sur le corps

Respiration saccadée

Sueur

Oppression dans la poitrine

Mal au ventre

Un isolement et un évitement qui peuvent  s’installer

En conséquence de ces manifestations, l’enfant risque d’éviter l’exposition de peur de ne pas être à la hauteur, sentant  « qu’il est nul », « qu’il n’y arrive pas »… avec le risque de s’isoler et de s’auto exclure.

Chercher les racines de cette timidité

Cela peut aider à comprendre d’où vient cette prédisposition. Très souvent, les parents ont eux aussi eu ces prédispositions et ont finit par communiquer cela à leur enfant. L’effet de mimétisme amène à reproduire cela chez l’enfant et l’adolescent. Sauf qu’avec ce dernier (l’ado), il faudra aussi composer avec les complexes !

Recadrer ce comportement au plus tôt

L’enfant se rapporte toujours au modèle parental, et là il est clair que le danger vient du fait qu’en période d’apprentissage, il risque de vivre cette période avec douleur. Ce qui aura pour effet notoire de  freiner ces capacités. L’enfant  ne voulant plus se lancer dans l’inconnu. Finira pas ne plus vivre au mieux sa vie, car toujours dans la retenu. Sans jamais aller au bout des choses.

Attention au personnel pédagogique

Ici le personnel pédagogique et d’enseignement devra rester vigilant et tenir compte des particularités de l’enfant qui aura besoin de bienveillance et de patience autour de lui. Mais les systèmes actuels d’apprentissage ne sont pas dans la tempérance. Ils sont davantage dans la réactivité à tout prix,  pouvant ainsi ancrer des complexes et une perte d’estime de soi dans la durée pour l’enfant.

Comment intervient la Sophrologie

Quand on commence par chasser sa peur, on permet à l’enfant de se dépolluer des pensées limitantes pour laisser la place au neuf et à la sécurité.

L’enfant timide, souvent très anxieux, doit retrouver la sensation de sécurité interne. C’est la base de tout changement.

La Sophrologie l’aidera à construire sa bulle de sécurité et à la diffuser et au fur et à mesure de l’agrandir.

Canaliser l’angoisse de l’enfant

L’enfant timide va apprendre à canaliser ses angoisses à travers un travail sur la respiration, la relaxation et la décontraction musculaire.

Il faudra ensuite compléter par un travail de reprise de confiance en lui par le biais de visualisations et de projections.

Bien sûr, il ne s’agit que d’une timidité normale et non pathologique. Avant de voir un Sophrologue, je vous invite aussi à voir un pédopsychiatre pour votre enfant, et un psychologue pour votre ado, pour être sûr qu’il n’y a pas un trauma refoulé, une phobie ou tout autre comportement pathologique. La Sophrologie n’est qu’un soin de support qui ne substitue jamais à la médecine conventionnelle.

Je pourrais également proposer des Fleurs de Bach et des plantes, en mettant ma casquette de Naturopathe afin d’éliminer les peurs et restaurer la confiance en soi.

Source : Huffington Post

https://www.huffpostmaghreb.com/entry/accompagnez-la-timidite-de-votre-enfant-ou-adolescent_mg_5b1e6673e4b09d7a3d7510a5

 

 

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