Epidémie de bronchiolite : les bons gestes à adopter pour protéger son enfant

mer, 10/26/2022 - 23:46 -- siteadmin

En raison de l’épidémie de bronchiolite qui s'amplifie en France depuis la mi-octobre, il est important de connaître les bons comportements à adopter pour diminuer la transmission du virus et réagir si votre enfant de moins de 2 ans présente des signes de bronchiolite. Service-Public.fr et l'Assurance maladie vous informent sur les bons gestes à adopter pour protéger votre enfant.

La bronchiolite est une infection respiratoire d’origine virale qui touche principalement les enfants de moins de 2 ans. La maladie est généralement due au virus respiratoire syncytial (VRS) qui provoque une inflammation des parois des bronchioles (les plus petites bronches). Elle se caractérise par une gêne respiratoire dont les signes sont une toux et une respiration rapide et sifflante. Pour en savoir plus sur les symptômes, vous pouvez consulter la page de l'Assurance maladie « Reconnaître la bronchiolite ».

La bronchiolite étant une maladie très contagieuse, des gestes simples permettent de diminuer les risques de transmission du virus. Il est également important de connaître les bons comportements à adopter en cas de bronchiolite chez un nourrisson.

Comment diminuer les risques de transmission du virus ?

Pour diminuer la transmission du virus au sein de la famille, voici les mesures de prévention à adopter :

se laver les mains pendant 30 secondes, avec de l’eau et du savon ou avec une solution hydro-alcoolique avant et après tout contact avec son bébé ;

ouvrir les fenêtres de la pièce où le bébé dort au moins 10 minutes par jour ;

éviter, quand cela est possible, d’emmener son enfant dans les endroits publics confinés (transports en commun, centres commerciaux, etc.) où il risquerait d’être en contact avec des personnes enrhumées ;

ne pas partager les biberons, sucettes ou couverts non lavés ;

laver régulièrement jouets et doudous ;

ne pas fumer à côté des bébés et des enfants ;

en cas de rhume : tousser ou éternuer dans son coude, éviter d’embrasser le bébé sur le visage et sur les mains, porter un masque lorsque vous vous occupez de votre bébé.

Que faire si votre bébé présente des signes de bronchiolite ?

Si votre enfant présente des signes de bronchiolite, vous devez rapidement contacter votre médecin qui confirmera le diagnostic puis suivre les soins et les traitements prescrits par le médecin.

Pour soulager votre enfant en cas de gêne respiratoire, il faut l’aider à mieux respirer :

nettoyer 6 fois par jour son nez avec du sérum physiologique et, systématiquement, avant les repas et le coucher ;

garder son dos droit quand il est éveillé ;

le coucher sur le dos à plat ;

ne pas trop le couvrir.

Il faut donner régulièrement de l’eau à boire à votre enfant pour éviter la déshydratation et veiller à ce qu’il mange suffisamment, vous pouvez lui donner de petites quantités plus souvent.

Surveillez l'évolution de la maladie, surtout les 3 premiers jours.

La toux est indispensable pour évacuer les sécrétions : les médicaments contre la toux (sirops, fluidifiants…) sont contre-indiqués chez le petit enfant. De même, les antibiotiques sont inutiles car la bronchiolite est due à un virus et non à une bactérie.

Quels sont les signes nécessitant d'appeler les urgences ?

Vous devez contacter sans tarder le service d'aide médicale d'urgence (Samu) en composant le 15 ou le 112 en cas de signes alarmants chez votre bébé :

il boit moins de la moitié de ses biberons au cours de 3 repas consécutifs ou il ne parvient pas à téter en cas d'allaitement maternel ;

il vomit systématiquement ;

son comportement est inquiétant : il dort tout le temps et il manque de tonus ou, au contraire, il pleure de façon inhabituelle, il est agité et ne parvient pas à s'endormir ;

il a de plus en plus de mal à respirer.

Et également si votre enfant présente, en plus de ces symptômes, les critères de gravité suivants :

il a moins de 3 mois et il est né prématurément ;

il a moins de 6 semaines ;

il souffre d’une cardiopathie, d’une maladie respiratoire ou d’un déficit immunitaire.

Source : service-public.fr

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16087